On est de retour, enfin !
JoramÀ coup sûr on sera plus de 40 000 à avoir eu cette même étrange sensation en redécouvrant cette fourmilière qu’est Festi’neuch. Rencontrer des vieilles connaissances, discuter, chercher son stand favori et bien sûr écouter de la musique live.
Cette sensation de revenir à la maison, mais en ayant l’impression que quelqu’un est venu déplacer les meubles, pas tous non, mais visiblement le canapé n’est plus dans le salon… ou alors c’est que le salon a changé de place, le seul moyen de savoir est de faire le tour du propriétaire.
Direction Le Phare. Une première impression se dégage rapidement alors que je traverse le site pour la première fois, tout semble plus aéré, dans mes souvenirs c’était bien plus compliqué de se déplacer, c’est donc très rapidement que j’arrive aux portes du dôme érigé par la RTS. On m’explique que je peux assister à des émissions spécialement conçues pour Festi’neuch et on m’invite à prendre place à l’intérieur, une projection est sur le point de débuter. J’ai comme l’impression d’être à Europa-Park, en immersion sauf qu’ici Yann Marguet a remplacé le ciel étoilé, une vidéo sur les 40 ans de Couleur 3 plus tard, je ressors. Des gens cherchent apparemment la Silent, on leur explique gentiment qu’elle n’est plus là, premier gros changement, visiblement rapidement encaissé puisque je revois ces mêmes personnes quelques minutes plus tard à siroter une boisson tranquillement posées dans des chaises longues au bord du lac.
L’ambiance est cosy, mais déjà j’ai faim, je me mets donc à la recherche de mon stand favori. Visiblement il n’est pas ici, il faut migrer à l’ouest pour trouver l’essentiel de la nourriture. L’allée se remplit, mais il est toujours aisé de se déplacer, en marchant je remarque que je longe une très longue file d’attente qui se mélange avec le public de la scène Lacustre. Je souris en me disant que si ce stand n’avait pas été déplacé, très peu nombreuse aurait été sa clientèle à utiliser son ouïe pour du Flèche Love, c’est déjà une petite victoire pour les artistes de cette scène, deux stands majeurs sont situés sur son côté sans pour autant gêner les fans inconditionnels. Je remarque aussi que ce simple déménagement a fluidifié tout ou partie de la place, les files d’attente ne viennent plus bloquer le passage, simple et efficace. Un autre détail me fait également sourire; et alors que je me déplace d’est en ouest pour chercher à manger, les VIP surplombent la place au nord, allégorie géopolitique du moment.
Chemin faisant, une amie me fait remarquer que je gagnerais du temps à télécharger l’app de Festi’ (👉Android/iOs👈) pour trouver le stand qui contentera ma faim, je m’exécute, le réseau est bon et rapide, visiblement tout est plus fluide cette année et en 20 secondes, je localise non seulement ce fameux stand mais également le point de collecte pour la consigne🔗. Ma commande passée, je réalise qu’un autre avantage du paiement sans cash🔗 est de libérer mes poches, je n’ai besoin que de ma carte bancaire et de mon téléphone, mes poches sont légères et je viens à peine de le remarquer. C’est pas si mal finalement ce truc. Tout naturellement, j’arrive à la Marée. Et si la scène semble toujours être au même endroit, un petit quelque chose a changé, le côté intimiste de cette scène est mis en valeur. Non y’a pas à dire, on se sent bien à Festi’, tout semble plus aéré, plus espacé. La preuve, j’ai écrit cet article les yeux sur mon téléphone, en marchant, et je n’ai bousculé personne.
📸 Diego Steiner & Dylan Endrion